samedi 28 juillet 2012

CAN 2013-U20 : LE CONGO ASSURE L’ÉSSENTIEL FACE À L’AFRIQUE DU SUD


Les Diables-Rouges juniors du Congo  ont connu une entame de match difficile, contre les Amajitas de l’Afrique du Sud, au stade Alphonse Massamba Débat cet après-midi, mais ils ont fini par l’emporter par 2-1. C’était pour le compte du match aller du second tour éliminatoire pour la CAN 2013 qui se tiendra en Algérie.

Les Sud-Africains ont ouvert la marque très tôt (8e), par Thabani Mthembu, parti à la limite du hors-jeu suite à une hésitation de la défense congolaise(0-1).
Le Congo qui semblait dormir, se réveille mais les «  diablotins » vont pécher  par précipitation. Le soupir est venu à la 43e lorsque Bel Ange Epako a été bousculé dans la surface, et l’arbitre siffle un pénalty qui sera transformé par Percy Durrel Akoli.
La 2ème période démarre sur un chapeau de roue pour le Congo, qui domine mais ne parvient pas à concrétiser ses actions, dont une tête d’Epako qui trouve la barre transversale.
Il faut attendre la 55e du jeu, pour que Constantin Bakaki, l’attaquant du Kondzo, double la marque à la suite d’un tir imparable.
Dans la suite du match, le Congo va continuer de pousser, mais plus par précipitation que football propre. Les Amajitas vont s’en sortir bien, car les Congolais vont manquer deux occasions claires vers la fin du match.
Score finale Congo 2 - 1 Afrique du Sud. Le match retour se jouera dans deux semaines à Bloemfontein (Afrique du sud).
Au vu de ce résultat, peu flatteur pour les Congolais, nous allons relativiser du fait que les Diables-Rouges avaient en face d’eux une très forte formation sud-africaine. C’est une équipe qui a attiré l’attention des observateurs lors du tournoi des Huit Nations que l’Afrique du sud vient d’organiser au niveau des juniors. L’Afrique du sud avait occupé la troisième place de ce tournoi.
Les Amajitas version 2012
Dans la phase des groupes, les Amajitas avaient perdu contre l’Argentine (3-1), avant de battre le Ghana(2-0) et le Nigeria(1-0). Lors des ½ finales ils ont perdu 3-4 aux tirs au but(2-2 au temps règlementaire). Au match de classement, ils ont battu le Japon 1-0.

vendredi 27 juillet 2012

Les Sassou s’approprient la démocratie congolaise


Grand vainqueur des Législatives du 15 juillet, Denis Sassou Nguesso, sa famille et son parti(PCT) devrait profiter de cette victoire pour renforcer son emprise sur le pays et l’appareil politique.
Sans aucune surprise, le Parti Congolais du Travail(PCT) devrait remporter une très large et confortable majorité de sièges dans le parlement congolais après les élections législatives du 15 juillet. Des élections caractérisées par un taux d’abstention très élevé, des fraudes et manipulations massives et surtout une pagaille indescriptible.
On aura tout vu lors de ces législatives, appétits voraces des membres de la famille présidentielle, des membres du même clan Nguesso qui se sont affrontés(Claudia Sassou et Blanchard Oba), des membres du gouvernement qui sont venus aux mains par supporteurs interposés(Gilbert Ondongo et Martial Kani à Makoua) et les médias publics et privés qui ont omis la règle de l’impartialité tel que l’oblige le code éthique de leur art.

Qu’à cela ne tienne, le Grand vainqueur avec un « G » s’appelle : Denis Cristel Sassou Nguesso, dit « Kiki ». Le fils cadet du chef de l’État, et membre du bureau politique du PCT  a été élu à Oyo(le village natal de son père) sur le score de 100% des voix! Qui dit mieux?
Kiki n’a pas voulu monter sur l’arène politique tout-seul. Il avait pris soin de préparer la victoire de ses proches collaborateurs. Nous allons citer Hidevert Moigny, le « Kiki boy », qui a battu l’opposant historique Clément Mierassa(Président du PSDC) à Moungali 2, dans le quatrième arrondissement de Brazzaville. Le vice-président de l’UPADS (parti de l’ancien président Pascal Lissouba), Dominique Nimi Madingou, a été éliminé à Makabana, dans le Niari, par Pierre Mabiala, ami personnel du fiston et actuel ministre de la réforme foncière.
Un autre qui a mordu la poussière de « Kiki » Sassou est  le patron de l’UDR-Mwinda, Guy Romain Kinfouissia, dans le pool face à un proche de Kiki. Quant à l’éternel opposant, Mathias Dzon, challenger de Sassou Nguesso aux présidentielles de 2009, il a perdu dans son fief de Gamboma(Plateaux) face au beau fils du chef de l’État, Hugues Ngouélondélé, actuel Maire de Brazzaville. Ce dernier est marié à Ninelle Sassou Nguesso, fille cadette du président.
l'opposant Clément Mierassa a été battu par le "Kiki Boy".
L’un des soutiens de Denis Cristel Sassou est le Tout-Puissant Délégué aux Grands Travaux, Jean-Jacques Bouya, lui-même élu à Tchikapika(près d’Oyo) avec 100 % des voix. Nous pouvons aussi parler de Denis Gokana, l’ancien patron de la Société nationale du pétrole du Congo(SNPC), qui a aussi été élu à Boundji(Cuvette).

Dans le Sud-Ouest du pays, le fief de Pascal Lissouba, Kiki compte sur le soutien de Thierry Moungala, ministre des Télécommunications, qui devrait être élu à Sibiti(Lekoumou) lors du second tour, le 5 août prochain. L’ancien ministre des industries, Emile Mabondzo,  élu à Nkayi, devrait lui représenter dans cet autre fief des « lissoubistes ».

Élue à Talangaï(nord de Brazzaville), Claudia Sassou, dite « Coco », autre fille cadette du chef de l’État, a eu quelques problèmes pour battre le courageux Serge Blanchard Oba. En fait, ses demi-sœurs Julienne Johnson et Ninelle Sassou Nguesso avaient pris cause pour Serge Blanchard, qui fut un proche de l’ancienne première dame du Gabon  Feu Édith Sassou Bongo. Serge Blanchard Oba est aussi un neveu éloigné de Sassou Nguesso.
Claudia Sassou
Gendre de Sassou, Jean De Dieu Kourissa, époux de Lydie Nguesso(nièce du chef de l’État), a réussi à s’imposer à Poto-Poto(Brazzaville).
Oncle de Sassou et ministre de la Justice, Aimé Emmanuel Yoka a été contraint au second tour, à Vindza(Pool), par un proche de l’ancien chef rebelle Frédéric Ntumi. Cette candidature surprenante dans le Pool (sud), département réputé hostile au pouvoir, dévoile l’ambition du régime à vouloir neutraliser toutes les forces de l’opposition.
Blanchard Oba a resisté contre la machine à fraudes du PCT
Théoriquement et techniquement, monsieur Yoka ne devrait même pas passer le premier tout dans cette circonscription hostile au pouvoir. La machine de magouilles du PCT  a mal joué ce coup-là.
Le président Sassou peut bien penser à toutes les combines pour conserver le pouvoir et s’assurer la continuité de son système désuet. Mais le peu d’intérêt manifesté par les Congolais, pour ces élections, est une preuve que plus personne ne croit en lui.
Frédéric Ntumi a fait sa part de citoyen
Il serait facile de dire que le PCT n’avait en face de lui qu’une petite opposition, dispersée  et baignée dans la médiocrité, mais lui donner le mérite de la victoire serait une fraude de mots. Car en bon père de famille qu’il est, Sassou est emprisonné par sa conscience. Il sait que les membres de sa famille trichent.
Mais c’est au peuple congolais de lui demander, que veut-il faire de ce pays? Une monarchie constitutionnelle ou simplement un État médiéval?


Le hooliganisme s'installe au Congo

AC Léopard - CARA: invasion du terrain par les supporteurs en colère.

L’incivisme total a pris d'assaut le Congo-Brazzaville avec tous les excès que cela implique. De Brazzaville à Ewo en passant par Dolisie, le hooliganisme est en train de s'installer en prenant une ampleur inquiétante.
Cette semaine c’est à Dolisie, lors des demi-finales de la Coupe du Congo, où les supporteurs ont envahi l’aire de jeu pour frapper les joueurs de CARA, protestataires contre un penalty décrété par l’arbitre.
Ce même public de Dolisie n’a jamais hésité à envahir le terrain quand ça lui convient et ce au grand damne des autorités. Les officiels du club marocain du MAS de Fez ont même déposé une plaine à la CAF pour invasion de terrain lors du match de cadrage contre AC Léopard.
À Brazzaville, le public n’envahit pas l’aire du jeu, mais préfère plutôt le jet des pierres contre les joueurs et les arbitres.
Mais qu’est ce qui se passe avec la sécurité publique au royaume de Mpila?
On n’attend encore d’autres tragédies, pour compter les morts, avant de réagir?

mercredi 25 juillet 2012

Amical-JO : Ibaka et l’Espagne ont bu de l’eau face aux USA


BARCELONE  - L'équipe des États-Unis  a donné une vraie leçon de basket à l'Espagne et Serge Ibaka hier soir 100-78 en match de préparation au tournoi olympique.

Il y’a deux semaines, le Congolais naturalisé Espagnol, Serge Ibaka, avait déclaré que l’Espagne était aussi forte que la Dream Team américaine. Depuis, les Ibériques avaient confirmé avec quatre victoires de suite, dont deux contre la France et une raclée donnée à l’Argentine (107-85), l’un des sérieux prétendants à une médaille olympique.

Tout le monde attendait donc, avec impatience, cette rencontre amicale du mardi (qui n’avait rien d’un amical) pour évaluer les forces. Mais la sélection américaine, avec un Carmelo Anthony (27 pts) et Lebron James (25 pts) intraitables, ont été trop forts pour Gasol, Ibaka et compagnie.

 Sur le parquet du Palau Sant Jordi de Barcelone, ce sont les Espagnols qui ont pris les devants, profitant de leur avantage en taille et s'appuyant sur Serge Ibaka et Pau Gasol pour infliger un 10-0 aux Américains dans le premier quart temps.
Lebron James
Mais la sélection américaine a remis les pendules à l’heure et viré en tête à la mi-temps (48-40).
Puis la Dream Team a creusé l’écart jusqu’à 22 points de différence, en dominant les Espagnols avec un jeu combiné de contre-attaques, de tirs extérieurs et de tirs en suspension à courte distance.

Serge Ibaka a terminé le match avec 16 points, tous inscrits pendant la première mi-temps. Il avait bénéficié de l’attention accordée à Pau Gasol, par les petits intérieurs américains, pour se libérer et marqué plusieurs paniers faciles.
Kevin Durant
Mais en seconde période le coach « K »(surnom du coach américain) a ajusté sa défense de façon à l’empêcher de mettre le ballon au sol et ça a marché.

Le tournoi olympique débute dimanche: les États-Unis joueront contre la France et l'Espagne sera opposée à la Chine.