samedi 3 août 2013

LES DIX ARMÉES AFRICAINES LES PLUS NULLES


Les crises actuelles en RDC, au Mali et en RCA ont mis à mal ce que tout le monde savait déjà : la calamité que représentent les armées pour l’Afrique francophone. Mal équipées, mal commandées,  mal recrutés et mal entraînées... Ils sont actuellement la source des troubles socio-politiques que connait le continent noir actuellement.
En effet, si les armées africaines étaient opérationnelles et redoutables sur le terrain, il n’ y aurait pas eu tous ces conflits qui surgissent l’un après l’autre sur le continent. Et c’est toujours du « Déjà Vu », l’armée régulière va battre en retraite, laissant le pouvoir en place basculer et ainsi de suite la roue tourne en Afrique, RDC, Congo-Brazzaville, Rwanda, Côte d’Ivoire, RCA…C’est toujours la rébellion qui prends le dessus sur l’armée régulière.
Ces armées africaines ne sont pas seulement composées de militaires incompétents, mais aussi des bandits de la pire racaille dont le port de l’uniforme et de l’arme est devenu une source importante de rentrée financière par divers acte de banditisme et piraterie. 
Des para commandos du Congo-Brazzaville
Dans cet article nous allons voir, dans un premier volet, les dix pires armées africaines classées par ordre descendant. Dans notre prochain volet, nous ferons le chemin contraire, celui des dix meilleures armées du continent.

Les Dix armées les plus nulles d’Afrique



10- Les Forces armées Nigériennes(Niger)
Soldats nigériens
L’armée nigérienne, avec un peu plus de 10 000 hommes,  est une petite force si l’on tient compte de la taille du pays et de la situation sécuritaire tendue que connait la région. C’est une bourgade de soldats qui composent des unités logées dans des garnisons aux alentours de la capitale Niamey. Malgré l’apport de l’aide logistique française et américaine pour lutter contre AQMI, il reste encore beaucoup à faire pour inculquer les valeurs de bravoures à des soldats habitués à  camper avec familles et vivres dans des installations militaires.

Étant le voisin du Mali le plus proche de la zone conflictuelle, le Niger n’a pas apporté le soutien militaire décisif que son voisin attendait. Ils n’ont commencé à mobiliser leurs troupes qu’après l’arrivée des premiers contingents tchadiens à leurs frontières.


9- Forces armées du Sénégal 

Sur le papier, l’armée sénégalaise parait redoutable, très structurée et organisée. Avec un peu plus de 18 000 effectifs, elle est constituée d’une armée de terre, une armée de l’air et une importante flotte marine. Cependant, sur le plan opérationnel elle a toujours fait montre d’une inefficacité inquiétante. D’abord dans le conflit casamançais où elle peine à contrôler et imposer son autorité face à une centaine de maquisards indépendantistes qui sont actifs dans la jungle.
L'armée sénégalaise en Casamance
En 1998, pourtant soutenue par une forte logistique française, elle a été taillée en pièce par une armée bissau-guinéenne sous-équipée.

En 1989, le Sénégal et son armée ont fait tête basse lors du conflit avec la Mauritanie. L’État-major de l’armée sénégalaise avait fait forte pression sur l’ancien président Abdou Diouf pour assouplir sa position et éviter ainsi une guerre. C’est une situation déplorable qui a contribué à renforcer la brimade et la discrimination contre leurs « frères » noirs(les Soninkés) de la Mauritanie. C’est un peu comme lorsque la France et le Royaume Uni avaient abandonné la Pologne à son triste sort face à l'invasion des troupes d'Hitler.

Le problème est qu’en Afrique, les militaires veulent gagner des bons salaires, mais ne veulent pas mourir pour leur métier.


8- L’armée camerounaise

Ici nous sommes dans une situation similaire à celle du Mali. Souvent la stabilité d’un pays en matière de crise politique laisse croire la présence d'une forte force de sécurité. C'est seulement après l’apparition d’un conflit que tout le monde se rend compte des mythes et réalités de l'armée régulière.

Dans le cas du Cameroun nous sommes en présence d’une armée surpayée (fait rare en Afrique), avec des salaires versées aux militaires et policiers nettement supérieurs aux fonctionnaires.  Toutefois, l’Africain plus tu lui donnes de l’argent, plus il devient paresseux. C’est ce qui arrive avec la situation d’insécurité permanente qui sévit au Cameroun, sur les routes nationales, en particulier dans les régions frontalières du Nigeria, du Tchad et de la RCA. Des bandes armées y sévissent impunément et parfois elles sont mêlées aux membres des forces de l’ordre.

Des officiers camerounais à Bakassi
Les militaires camerounais sont certes bien payés, mais mal équipés et mal entrainés. Comme partout en Afrique, c’est aussi le refuge des malfrats et ratés de la société. Voilà tout le cocktail pour en faire une pâle copie de l'armée malienne en Afrique centrale.

Au Cameroun, tout le monde semble être suspendu à l’Après-Biya. Les gens se demandent si ce vieux système de complaisance suffira pour préserver le pays d’une guerre civile ou encore d’une invasion du Nigeria voisin pour la très convoitée péninsule pétrolière de Bakassi.

LES DIX ARMÉES AFRICAINES LES PLUS NULLES


Des militaires de la FARDC en mauvaise posture.
7- Forces Armées Congolaises (Congo-Brazzaville)
Une autre petite armée d’environ 19 000 effectifs, qui incluent des forces de sécurité, des sapeurs-pompiers et des policiers.
Les FAC sont une sorte de refuge de tous les petits bandits de la société, des anciens membres des milices privées, des chômeurs, des pillards et aussi des parents du village du président de la république.
Une caricature décrivant le quotidien du militaire congolais de Brazzaville
Les explosions du  camp du régiment blindé de Mpila(nord de Brazzaville), en mars 2012, ont dévoilées aux Congolais les réalités d’une armée mal équipée, mal entrainée et irresponsable. Lors de cette tragédie, les militaires étaient incapables de secourir les populations, manquant des vivres, des tentes, de l'expertise  et même des kits de premier soin pour apporter les premiers secours aux victimes. Leurs homologues du Maroc et du Gabon leur ont apporté des tentes et leur ont appris comment les monter rapidement. Les militaires sud-africains leur ont même appris comment construire des latrines d’occasion pour ce genre de situation.
Pire, les militaires congolais ont mal paru lorsqu’un groupe d’une centaine de soldats a profité des évènements pour se livrer à des actes de pillages dans la ville. Ils réclamaient une augmentation de salaire, alors qu’on n’avait même pas encore fini d’identifier et d’enterrer les victimes de la tragédie. Bref, toute une humiliation pour le président Sassou qui veut offrir ses bons offices pour amener la paix en RCA et en RDC.
Président Sassou, l’on ne peut pas jouir d’un prestige diplomatique lorsqu’on est chef d’État d’une armée pourrie. Les protagonistes des conflits préfèrent écouter un leader qui possède des moyens financiers et militaires capables de mobiliser une force de 2000 hommes, à portée de main, capable de s'interposer de force.


6- Les Forces armées du Burkina Faso(Burkina Faso) 

Une petite armée de 6 000 hommes environs, appuyée d’une milice populaire de 45 000 hommes tous équipés de fusils soviétiques et chinois. Mais là aussi on est loin de l’époque de la révolution du Faso prônée par Thomas Sankara, l’époque de la guerre des « 5 » jours contre le Mali(du 25 au 30 décembre 1985).
Des paras Burkinabès
L’armée du Burkina Faso actuelle est minée par l’indiscipline, l’oisiveté et le sous-entrainement. Elle a connu de nombreuses mutineries en 2011. Lors de ces mutineries, c’est souvent la population qui en fait les frais, avec des magasins saccagés et pillés, des passants qui se sont vus dépouillés de leurs objets personnels (argent, téléphones portables, passeports etc.).

Ici aussi nous sommes dans la même situation du Mali, avec un système miné par l’usure et la complaisance. Le jour qu’une rébellion armée apparaitra, elle prendra le dessus rapidement comme ça se passe partout en Afrique.

vendredi 2 août 2013

LES DIX ARMÉES AFRICAINES LES PLUS NULLES



5-Les Forces armées de Côte d'Ivoire 

L’armée ivoirienne est absolument impressionnante sur le papier et sa structure. En effet, avec un effectif de 60 000 hommes, plus 12 000 réservistes (sans compter les 15 000 membres de la gendarmerie nationale), elle fait figure de géante en Afrique.

Cependant, sur le plan opérationnel, professionnel et logistique elle reste l’une des pires armées du continent. Elle se spécialise plus dans le racket sur les routes nationales, l’intimidation et l’exécution sommaire des civils. Mais à l’heure de combattre, comme face à la rébellion armée du nord, elle a rarement justifié les énormes moyens investis sur elle par la république ivoirienne.
Une spécialité de l'armée ivoirienne

Le monde entier se souvient encore des images humiliantes de 2010, lors de la capture du président Laurent Gbagbo et son épouse dans un palais présidentiel supposé être une forteresse imprenable. Il a suffi de quelques frappes aériennes des hélicoptères des forces spéciales françaises et toute la garde républicaine a pris la clé des champs, laissant le président et sa famille à la merci des para français et des premières unités ex-rebelles pro-Ouattara (l’actuel président de la Côte d’Ivoire).

 
Simone Gbagbo, présentée comme trophée par des ex-rebelles ivoiriens. L'ancienne première dame a été lâchée par les FANCI.
L’armée ivoirienne avait mal paru lors de cette crise. Et jusqu’à ce jour, l’insécurité persiste sur toute l’étendue du pays, avec la recrudescence des attaques perpétrées par des anciens militaires de l’ancien régime. En Afrique, c’est toujours la même merde, que ça soit du côté du vainqueur comme chez le vaincu, c’est la lâcheté qui prime chez les hommes en uniforme.



LES DIX ARMÉES AFRICAINES LES PLUS NULLES


4- Les Forces Armées Togolaises(Togo) 

Une autre petite armée qui ne sert à rien si ce n’est de vider ses munitions sur son propre peuple. Les soldats togolais sont grands et corpulents en général, mais avec très peu de bagages intellectuels pour mener des missions militaires offensives. Ils se sont plus illustrés dans des missions de paix internationales à caractère protocolaire et administratifs. Le Togo a été l’un des fervents pays de la CEDEAO qui exigeaient de l’aide financière comme condition pour participer à la force africaine de libération du Mali. 

Une parade de l'armée togolaise.
Au niveau national, il n’y a rien à signaler à part des réprimandes de manifestations dans le bain de sang et des actes pillages des militaires qui ont lieu régulièrement pour des revendications de primes et salaires.


3-Les Forces armées centrafricaines (FACA) 

Si nous devons considérer les forces armées comme une malédiction pour l’Afrique, nous devrions déduire que la Centrafrique est un pays maudit des Dieux.

Les ex-maquisards Selekas sont devenus des membres de l'armée régulière en RCA.
Depuis 1996, la roue tourne en RCA. Les mêmes événements se reproduisent en ne changeant que les acteurs plus ou moins manipulés par le Tchad. Mutineries, rébellion, Coup d’État,  pillages, assassinats et viols répétés tel est le sombre tableau que connait ce pays.

Dans cette cacophonie, on retrouve une armée déloyale aux institutions de la république, indisciplinée, irresponsable et surtout lâche (l’armée centrafricaine ne combat jamais). 

Le dernier évènement en date, est la fuite de l’ancien président François Bozizé en mars 2013. Il a été chassé du pouvoir par une bande de centaines de miliciens du mouvement dit Seleka. Depuis, c’est l’impasse et la situation humanitaire et sécuritaire ne cesse de se détériorer.
Des enfants-Seleka en patrouille

Le nouveau président, Michel Djotodia vient d’ordonner le brassage entre ses anciens éléments (la Seleka) et la FACA comme première solution.

Mais bon, là aussi il s’agit des bandits qui vont se regrouper avec d’autres bandits. La RCA ne changera jamais, sauf si on refait appel à la colonisation française.


2- LES FARDC (République Démocratique du Congo) 

Les FARDC  de la RDC
Les Forces de la République Démocratique du Congo représentent la calamité et la honte qui minent le Congo depuis bientôt de 20 ans. Pourtant elle parait très impressionnante sur le papier, avec ses 70 000 hommes et la centaine des généraux. Mais le problème est que c’est une armée qui ne combat presque pas. À l’approche de l’ennemi, elle bat simplement en retraite, non sans se livrer à des actes de pillages et de viols sur la population civile.

Dès son arrivée au pouvoir, l’ancien président Laurent Désiré Kabila avait promis d’amener les effectif de l’armée à six cents mille hommes. Le but était d’en faire la plus grande et puissante armée de l’Afrique noire, même devant celle du Soudan et du Nigeria. Mais il n’aura pas eu le temps de le faire, puisque lui-même assassiné par des éléments de cette même armée après seulement  trois ans de pouvoir. 

Aujourd’hui la situation sur le terrain est catastrophique. Les pays voisins comme l’Ouganda et le Rwanda interviennent et créent des groupes armées sur le territoire congolais comme bon leur semblent. L’Angola s’est même permis d’occuper de force des localités diamantifères appartenant au Congo. Le gouvernement n’a pas bougé d’un seul doigt pour ne pas fâcher le seul allié fiable et assez puissant pour le protéger des prétentions territoriales rwandaises et ougandaises. 

À côté de cela, nous assistons aussi à la prolifération des groupuscules armées dans l’Est du pays. Les experts estiment à une trentaine les différents groupes qui occupent le Nord-Kivu. Il y a diverses forces maï-maï qui, à l'origine, sont des milices paysannes autochtones. Il y a les FDLR (Forces démocratiques de libération du Rwanda), les ex-rebelles hutus rwandais, il y a aussi différents groupes de rebelles ougandais et bien entendu il y a le fameux M23, le groupe de soldats rebelles qui mènent la vie dure au gouvernement congolais depuis 2012. Le M23, qui est la principale force armée dans la région, est implanté au nord dans la zone de Rutshuru, Bunaga, et occupe des positions aux portes de Goma.

On soupçonne le Rwanda de lui fournir un appui logistique important. Aujourd’hui, l’espoir de tous les Congolais semble se porter sur la nouvelle brigade d'intervention de l’ONU. Cette brigade sera composée essentiellement des soldats tanzaniens. Aura-t-elle les moyens logistiques et tactiques pour venir à bout de ces groupes armés ?  

Les leaders du M-23, casse-tête de l'armée congolaise.
La Tanzanie a toujours possédé un bon programme de service militaire obligatoire pour sa population. Son armée régulière et sa réserve, de plus de deux millions d'hommes et femmes, comptent parmi les plus professionnelles et efficaces du continent, surtout après sa victoire sur l’Ouganda d’Idi Amine Dada. Mais la situation a beaucoup changé depuis. Les Congolais, eux-mêmes, doivent prendre conscience que personne d’autre ne viendra combattre férocement à leur place. Des volontaires étrangers viendront sûrement pour se faire une bonne paye au Congo, mais pas pour y mettre leurs corps et âmes. 

Il y’a eu plusieurs missions étrangères pour tenter d'aider l’armée congolaise à redevenir cette armée combative qui s'étaient distinguée à l’époque des guerres mondiales au service de la Belgique.

La Belgique avait envoyé deux missions de formation : l’une à Kisangani et l’autre à Kindu. Mais ça n’a pas donné des résultats escomptés. Il y’a eu aussi l’aide angolaise au Bas-Congo qui n’a pas marché. 

L'armée tanzanienne en action aux Comores. Elle est attendue en RDC avec urgence.
Nous pensons que c’est d'abord un problème culturel. Il faut essayer de comprendre la culture du Congolais, ses désirs, ses valeurs, avant de l’aider à devenir un meilleur combattant qui va tout offrir pour son pays. 

Sincèrement, ça fait plusieurs années que nous crions tous sur cette toile à propos d’un service militaire obligatoire au Congo. Il faudra que tous les jeunes congolais âgés de 18 ans, garçons et aptes au service militaire, aillent recevoir une instruction militaire et idéologique de 12 mois. Cela ne devrait pas être une option, mais une clause de NON-NÉGOCIATION pour la souveraineté du pays.

LES DIX ARMÉES AFRICAINES LES PLUS NULLES


1-L’armée malienne(Mali)

Notre triste record Guinness est malheureusement détenue par le Mali, avec son armée qui a fondu face à quelques centaines d’islamistes plus ou moins organisés.

Disons-le bien que beaucoup d’autres armées des pays francophones d'Afrique noire auraient pu occuper cette place. Mais le cours des évènements, venu de la crise politique, a voulu que ça soit le Mali. 
L'armée malienne, invitée à défiler aux Champs Élysées, a perdu tout son crédit devant sa population et le reste du monde.

Là aussi c’est le vieux système complaisant de politiques corrompus qui en est la cause. Les régimes précédents du Mali n’ont jamais pensé à nommer les meilleurs officiers à la place qu’il fallait. Aussi les énormes dépenses qui sont attribuées à la défense vont généralement dans les titres des salaires, primes et avantages sociaux de militaires, au lieu de penser à des vrais programmes d’entrainement en temps de paix. 

Tout comme l’armée de la RDC, au Mali c’est aussi une question de culture. Les gens voyaient l’armée comme une organisation vache à lait, qui sert de refuge aux chômeurs ou à des cadres en quête de bons salaires, mais avec des défis moins exigeants. Du coup, au moment des premiers jours du conflit il n’était pas rare de voir des militaires se sauver avec tous les membres de la famille au lieu d’aller à la caserne. 

L’armée malienne a toujours été bien assistée. Depuis plus de 20 ans elle a bénéficié de programmes de formation de la part de la France. Depuis l’apparition de la menace islamiste en Afrique, elle reçoit une aide logistique et instructive importante de l’armée américaine. Mais les gens se demandent où est parti tout ce patrimoine financier et logistique supposé aider l’armée malienne? 

Des officiers maliens détendus, alors que la situation du pays est tendue.
Au-delà des résultats désastreux sur le front, c’est plutôt l’attitude du soldat malien qui a choqué plus d’un observateur. En effet, il n’était pas rare de voir des images de la télé qui montraient des militaires maliens assis au repos sur des bancs près des zones de déploiement, ou encore ils étaient dans des postures indignes de militaire. Ils avaient tous l’air de badauds en train de regarder les soldats français se redéployer. 

En plus de la mauvaise posture, il y’a aussi l’éthique du soldat. On a vu trop de louanges envers les troupes françaises de la part des officiers maliens, trop de louanges, trop de poésie et de respect envers l'armée française, que des fois ça devenait agaçant et ridicule… 

Dis-donc, Maliens, êtes-vous des militaires au service du pays, ou simplement des griots polygames?


LA SUITE  POUR LES DIX MEILLEURS ARMÉES AFRICAINES PROCHAINEMENT.